Le silence pose sur la toile
Un pas de deux, un entre soi,
L’absence a revêtu le voile
Des amours qui n’existent pas
Passe sur mes désirs le râle
Du dernier souffle avant trépas
C’est mon coeur que le tien empale
Sur le pieu vide de tes draps
Douce violence de
l’absence
Le fracas de
l’indifférence
Trace un cercle
intime, une danse
Que le temps efface
en silence
Le chant des mondes et des merveilles
Que tu prenais pour des lanternes
Moi qui t’écrivais des soleils
Pauvre messie aux amours ternes
Mes vers te tenaient en éveil
Avant que ton âme n’ensommeille
Les sentiments, toutes les veines
De mon cœur coulant dans ta peine
Douce violence de
l’absence
Le fracas de
l’indifférence
Trace un cercle
intime, une danse
Que la mort efface en
silence
Sur le mur vide de tes sens,
Je poste des mots alluvions
Qui rejoindront le fleuve errance
De cet amour, cet avorton
Tu m’avais donné la cadence
Chaque vers rimait à ton nom
Pesait mon coeur dans ta balance
Entre dire oui, entre dire non
Douce violence du
silence
Le fracas ténu de
l’absence
Du cercle intime de
ta danse
M’efface dans
l’indifférence