mardi 27 décembre 2016

Chimère

Parfois la chimère me prend
Guide ma voix aveugle et sourde
Et libre va comme un enfant
Vers la peur délicate et lourde
Que voile bien mal ton silence
J’entends le bruit de ton absence
Je te sais partout sur mes pas
Je sais que tu n’me quittes pas

Je vais sur des chemins d’hiver
Faits d’errances, de rêves et d’espoirs
Et ton chant enfante ma terre
Berce mes sanglots chaque soir
J’endors le vide tendrement
Je te serre mort mon bel amant
Que je sais partout sur mes pas
Qui sait que je n’te quitte pas

J’envoie des messages poèmes
Où mon cœur s’obstine à te dire
Combien j’aimerais que tu m’aimes
T’amuse-tu seulement à me lire ?
Te feras-tu enfin critique ?
Ou vas-tu m’écrire la musique
D’un je n’sais pas où vont tes pas
Je sais que tu n’me quittes pas

Je ne sais pas écrire sans toi
Sans toi, ce n’est pas le même rêve
Je ne vaux pas grand’chose tu vois
Et le temps passe tant que j’en crève
Je n’aurai plus bientôt les mots
Idiote d’entre les idiots
Qui ne sait pas où vont tes pas
Qui sait si tu n’me quittes pas ?

Je rends au vide mon histoire
Tu auras été clairvoyant
Sans doute aurais-tu pu y croire
Et défaire avec moi le temps
D’un printemps de givre et de sel
Je ne serai donc jamais celle
Qui savait où allait tes pas
Qui disait ne me quitte pas


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