Ils se retirent à marée basse
Emportent avec eux en silence
Des airs qui les suivent à la trace
Leurs mots de vie et de fracasse
Ils portent à nos bouches l’envie
De dir’ le sombre de la nuit
L’amour au rire des malheureux
La joie à l’ombre de leurs yeux
Ils quittent la vie, tristes cygnes
Ces albatros qui se résignent
Le temps d’un soir, une chanson
Qu’ils laissent sur nos paillassons
Ils disent la vie, le bordel
Ils nous feraient mêm’ croire au ciel
D’un autre monde, l’utopie
Et la liberté comme cri
C’est un peu de nous qu’ils emportent
Quand ils s’en vont claquant la porte
On dit d’eux qu’ils sont des poètes
Des fous, des amoureux en tête
Leur vie de mots et de fracasse
Emporte avec eux en silence
Ces airs qui les suivent à la trace
Ils se retirent à marée basse…
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