Les mots sont chair, les mots sont sang
Ils disent le vrai de l’instant
Racontent l’or d’un corps vivant
Et l’âme au vent jamais ne ment
Toi qui pensais que cette histoire
Venait à moi comme un miroir
Toi qui n’auras pas voulu croire
Aux soleils de mon désespoir
Moi qui savais, toi qui voyais
Ton pas chanceler, hésiter
Vouloir la beauté éthérée
D’un amour jamais consumé
Toi qui allais parmi les tombes
Qui t’abritais derrière le nombre
Rassurant des femmes de l’ombre
Vibrantes au ciel de ta pénombre
Moi qui disais les mots du vrai
L’odeur, le goût et le toucher
La folie de se rencontrer
De frotter nos humanités
Toi qui t’es refermé chagrin
Quand je t’avais tendu la main
Pour mettre un terme, sonner la fin
De nos amours sans lendemain
Moi qui voulais pas déranger
Mais l’ayant fait m’en excusais
Toi qui voulus tout contrôler
Qui de ta vie m’a effacée
Toi à qui j’ai dit mon désir
De partir pour ne plus souffrir
Toi qui n’auras pas su me lire
Te voilà de nous deux le pire
Les mots sont de chair et de sang
La musique est un corps vivant
Ton âme qui le savait pourtant
A donc perdu son cœur d’enfant
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