Des pattes d’oiseau sur la toile
En points de gouache, en impressions
Esquissent ton apparition
Un chant d’étoiles en diagonale
Je suis le fou, la perspective
Je suis l’étoffe et l’amie dont
Tu n’oseras pas dire le nom
Je suis de l’amour l’invective
Celle qui couche, qui encolle
Le subjectile de ma main
Et l’âme sur ton parchemin
Le cœur juste avant son envol
Tu viendras ma courbe, ma terre
Mon humanité, mon langage
Et qu’importe ma vie, ton âge
La sphère de ton hémisphère
Je suis l’entière de ta moitié
L’expression de l’or et du sel
La vive à ton universel
L’embryon de ta vérité
Je viens vers toi quand va le soir
Tu ne croiras pas au mystère…
A la lumière de l’univers
J’éteins ma fièvre dans le noir
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