Ecrire être en apesanteur
Tendre sa main vers les étoiles
Embrasser toute la splendeur
De l’univers toucher le voile
La neige papier de vélin
Trace sur le sol éphémère
Des mots doux comme le crachin
Brises l’âme aux éclats de verre
A l’horreur des fleuves de sang
Aux crimes à la folie des hommes
L’orgueil furieux des impuissants
La bêtise pour tout axiome
Sentir au seuil de l’impossible
Communion de l’être et du dire
L’amour aux confins du risible
Et vouloir du meilleur le pire
Je t’ai perdu mon bel amant
Mais tu n’étais que le fantôme
De mon cœur pur ailes d’enfant
Le résidu de mes atomes
Plus rien en moi ni toi ne vibre
J’emboîte aux folles illusions
Le pas d’un Etre entier et libre
J’ai sur les lèvres une chanson
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